UNAM LAS LENGUAS EXTRANJERAS EN LA DIFUSIÓN DE LAS CIENCIAS BIOLÓGICAS Y DE LA SALUD

Français

Compréhension des écrits

Que craindre pour l’homme?

Activité 3.

Certains insectes qui peuvent transmettre des maladies semblent profiter du changement climatique pour se multiplier et étendre leur territoire. C’est le cas notamment du moustique anophèle dont la femelle peut injecter à une personne, en la piquant, le parasite responsable du paludisme touche déjà 2,2 milliards de personnes dans le monde. Il devrait se développer également en altitude dans les montagnes tropicales, aujourd’hui préservées. S’il se répandait, comme c’est possible, dans d’autres pays du Nord de l’Afrique, de l’Amérique centrale, de l’Asie et une bonne partie de l’ex URSS, c’est au total les deux tiers de la population mondiale qui seraient menacés. Et en France? Le paludisme y a disparu au milieu du XlXe siècle après assainissement des zones humides; et il ne devrait pas revenir. Mais d’autres moustiques existent en Europe, qui pourraient transmettre des maladies virales comme la dengue, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre jaune ou bien encore celle due au virus du Nil occidental.

A. PARASITES ET VIRUS
B. RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
C. BOULEVERSEMENTS DE L’AGRICULTURE
D. CANICULE
E. TOURISME EN PÉRIL

Avec 2 ou 3 °C de plus, peut-être la Grande Bretagne deviendra-t-elle la nouvelle grande région viticole de l’Europe. En tout cas, les régions tempérées et nordiques seront les grandes bénéficiaires du réchauffement. Leurs productions agricoles et particulièrement céréalières vont exploser d’ici 2050: 20 à 50% de plus pour l’Amérique du Nord et 40 à 70% de plus pour la Russie, qui pourrait y gagner la place de grand grenier du monde. Mais attention, de longues périodes de sécheresse pourraient ruiner les récoltes certaines années. Grands perdants de ce réchauffement: les pays du Sud de l’Europe devenus arides et les pays tropicaux, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, qui souffriront de sécheresse, et sans doute également de l’accroissement de la fréquence et de l’intensité des phénomènes climatiques extrêmes comme les ouragans ou les pluies diluviennes qui dévasteront les cultures.

A. PARASITES ET VIRUS
B. RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
C. BOULEVERSEMENTS DE L’AGRICULTURE
D. CANICULE
E. TOURISME EN PÉRIL

Skiera-t-on encore à Noël? Peut-être, si le réchauffement se limite à 2 °C, mais plus dans les stations d’altitude moyenne, inférieure à 2500 m, qui verront leur enneigement diminuer jusqu’ à 50% dans les Alpes. Coté bain de mer, les belles plages du Pacifique ont du souci à se faire en raison de la montée des eaux qui en engloutira beaucoup. En France, la Côte d’Azur a des chances de rajeunir sa clientèle. Les touristes les plus âgés préféreront certainement l’été le littoral breton ou picard, ou les hauteurs des montagnes, aux températures moins torrides. Sans doute se déplacera-t-on moins loin pour les vacances pour éviter les parcours en avion, coûteux en CO2, et par peur de maladies comme le paludisme en plein essor. Les « bulles tropicales » qui offrent, sous une cage de verre géante, un climat artificiel constant toute l’année ont de beaux jours devant elles dans les pays développés.

A. PARASITES ET VIRUS
B. RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
C. BOULEVERSEMENTS DE L’AGRICULTURE
D. CANICULE
E. TOURISME EN PÉRIL

Avec les périodes de sécheresses intenses, les difficultés d’accès à l’eau qui vont s’accroître et la montée du niveau des océans, le changement climatique devrait jeter sur les routes de l’exode quelque 150 millions de personnes dans le monde. Soit 1,5% de la population mondiale. Si les océans montent d’un mètre, un tiers du Bangladesh, les deltas des grands fleuves de la planète comme le Nil ou le Gange, la grande majorité des îles Marshall dans le Pacifique seront engloutis sous les flots. La plupart des très grandes villes se trouvent près des côtes et seront menacées directement par la montée des eaux. Celle-ci aura une conséquence indirecte qui fera également fuir les populations: les terres agricoles et les nappes phréatiques vont devenir salées, par contact avec l’eau de mer. Une majorité des exilés ne se précipiteront sans doute pas vers les pays riches de la planète mais se déplaceront non loin de leur région d’origine, accentuant là les problèmes existants liés au manque de ressources alimentaires et à la surpopulation.

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B. RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
C. BOULEVERSEMENTS DE L’AGRICULTURE
D. CANICULE
E. TOURISME EN PÉRIL

Trois cent mille morts en Europe. C’est le bilan de la canicule de 2003, la catastrophe naturelle la plus meurtrière depuis 50 ans sur notre Vieux Continent. La chaleur n’est certes pas seule en cause. Ce sont en effet les personnes déjà fragiles qui sont décédées, notamment les personnes âgés et les laissés pour compte de la rue. Dans l’hypothèse d’un réchauffement d’au moins 3 °C, ce type d’épisode pourrait se répéter tous les deux ou trois ans et provoquer 50% de morts de plus que lors d’un été normal.

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B. RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
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Bien!
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